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26 11 2012

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20 Free Hitchcock Movies Online | Open Culture

24 11 2012

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Le problème de la contamination des forêts | La catastrophe de Fukushima

18 11 2012

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Entrevue de Margie Gillis à Sun News: un ton acceptable | Le Devoir

11 02 2012

Catherine Lalonde   3 février 2012 16h24  Danse

Le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) a rendu public aujourd’hui sa décision sur l’entrevue hostile de la chorégraphe et danseuse Margie Gillis par l’animatrice Krista Erickson à l’émission Canada Live de Sun News, en juin 2011. Le CCNR n’y a vu aucune violation du Code de déontologie de l’Association canadienne des radiodiffuseurs.

Pour le CCNR, il n’y a «pas eu manquement au Code parce que Mme Erickson était libre d’adopter une attitude agressive et d’afficher ses préjugés personnels» tel qu’expliqué par communiqué. «L’animatrice a accordé suffisamment de temps à Margie Gillis pendant cette entrevue de 21 minutes pour faire valoir sa position, ce qu’elle a réussi à faire avec clarté face aux questions pointues que lui posait Mme Erickson. […] Malgré son caractère parfois houleux, le débat était adéquatement équilibré.»

Pendant l’entrevue sur les fonds publics accordés aux arts, défilaient à l’écran les montants des subventions remises à Margie Gillis depuis 1998. Les voix de l’animatrice et de l’interviewée se chevauchaient, et Krista Erickson a imité des gestes de danse avec ses bras.

Le CCNR, qui gère habituellement quelque 2200 plaintes par année, a reçu un record absolu de 6676 plaintes pour cette entrevue. L’ex-président du CCNR, Rob Cohen, a d’ailleurs dit en entrevue, au moment de son départ, «qu’il semble y avoir eu pour cette entrevue plus de plaignants que de réels spectateurs».

Le Devoir

L’entrevue de juin dernier, en deux parties:

Partie 1 Partie 2 

Vos réactions


  • Francois Laforest
    Abonné

    samedi 11 février 2012 09h44

    Scandaleuse décision de la CCNR, mais représentatif d’une nouvelle «élite»
    Ne pas reconnaître qu’il y’a là un problème de la part de la CCNR, n’est ni plus ni moins que faire du terrorisme culturel !
    La danse contemporaine a littéralement explosée en créativité, depuis la fin des années ’70 au Québec, et va souffrir de cet aculturisme très «canadian». Cette entrevue n’augure rien de bon pour la relève ici.
    Bravo à Margie Gillis pour sa prestance lors de cette éprouvante rencontre.

 

 

 

 

 

Entrevue de Margie Gillis à Sun News: un ton acceptable | Le Devoir.





L’Europe sous la neige et la glace de magnifique photos de Reuters

9 02 2012

source: http://wp.me/p1Vl56-70

 





Libre-échange Canada-Union européenne – L’accord laisserait les portes grandes ouvertes au privé en santé | Le Devoir

9 02 2012

Un article du Devoir qui s’ajoute à d’autres signaux du même genre annonçant et concernant le corporatisme étatique. Danger à l’horizon; et bien sûr, aucun article critique du groupe de presse Gesca et de la Presse canadienne sur les enjeux et risques de cette négociation strictement privée. Gardons à l’esprit que ce qui est payant va au privé, les soins d’hébergements intermédiaires chez les gens âgés par exemple,  le moins payant et les soins plus coûteux iront au secteur publique, bien entendu… comme dans le cas des régimes d’assurances pour la personne.

Voici l’article:

Comment le gouvernement peut-il demander des exclusions pour la SAAQ et la SAQ, mais ne pas en exiger pour la RAMQ, interroge la FIQ

Des documents de négociations ayant fait l’objet de fuite suggèrent, entre autres, que le Québec ne réclame aucune protection spéciale pour sa Régie de l’assurance maladie (RAMQ) ni pour ses services sociaux, a dénoncé hier la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) dans une analyse de 15 pages. «On se serait attendu, étant donné l’importance que le système de santé public a pour la population québécoise et canadienne, que nos négociateurs exigent des protections, s’est exclamée en entretien téléphonique au Devoir sa première vice-présidente, Michèle Boisclair. Pourquoi le Québec a-t-il inscrit [dans ses demandes d’exception] des monopoles comme la Société de l’assurance automobile, la Société des alcools, la [Société des établissements de plein air du Québec] ou même Hydro-Québec, mais pas la RAMQ? Ça ne se peut pas!»


Datant du mois d’octobre, les documents sur lesquels se fondent les craintes de la FIQ sont les offres du Canada et du Québec en matière de services, de services financiers et d’investissement, ainsi que les deux annexes dans lesquelles les partis donnent la liste des secteurs qu’ils souhaitent exclure des dispositions générales de l’entente.

Le Québec ne semble pas, non plus, avoir exigé que ses services sociaux soient soustraits aux dispositions de l’éventuel accord de libre-échange, dit la FIQ. La situation lui apparaît d’autant plus absurde que le gouvernement fédéral, lui, a réclamé une telle exemption, y compris dans des domaines qui ne relèvent pas de ses compétences constitutionnelles, mais de celles des provinces.

Dangereux ou pas?

Michèle Boisclair admet volontiers que cette exemption demandée par Ottawa a peut-être pour but de s’étendre à l’ensemble du pays. Elle reconnaît aussi que le système public de santé et de services sociaux québécois est peut-être protégé dans un autre chapitre du texte des négociations auquel ses experts n’auraient pas eu accès.

Elle ne va toutefois pas jusqu’à accorder à Québec et Ottawa le bénéfice du doute. De ces négociations avec l’Europe à celles qui se sont récemment conclues sur les marchés publics à l’Organisation mondiale du commerce, en passant par toutes les expériences et réformes entreprises ces dernières années dans les secteurs de la santé et des services sociaux au Canada, tout semble aller dans la même direction, déplore-t-elle. «Ces gouvernements-là ont un ordre du jour qui est clairement dirigé vers le désengagement, la déréglementation et la déresponsabilisation de leurs services publics. Ça s’installe depuis les 25 dernières années, mais là, on est dans une phase de sprint final.»

Selon la FIQ, la signature avec l’Europe d’un traité commercial dans lequel les régimes publics de santé et de services sociaux ne seraient pas exclus permettrait aux multinationales européennes d’exercer encore plus de pression en faveur notamment des assurances santé et de cliniques médicales privées. Elle leur donnerait également accès à un lucratif marché d’approvisionnement (5 milliards par année au Québec) et de services professionnels.

Québec a tâché de se faire rassurant, hier, sans toutefois entrer dans le détail des négociations censées rester confidentielles et devant se conclure «au cours des prochains mois».

«Nous tenons à préciser de nouveau que la Régie de l’assurance maladie et l’ensemble du secteur de la santé du Québec sont exclus des dispositions des chapitres sur le commerce des services et sur l’investissement, comme c’est le cas dans tous les accords commerciaux bilatéraux négociés par le Canada, a affirmé le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, dans une déclaration laconique. De plus, en matière de services financiers, les activités de la Régie ne correspondent pas aux services d’assurances ou aux autres services relatifs aux assurances visés par le chapitre sur les services financiers.»

«Confus et antidémocratiques»


Entreprises en octobre 2009, les négociations en vue d’un Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG) sont entrées dans la dernière ligne droite, de l’avis même des négociateurs. Présenté comme un traité de libre-échange de nouvelle génération en raison de la diversité des domaines abordés, le projet d’AECG est souvent résumé comme une recherche, par le Canada, d’un plus grand accès à l’immense marché unique européen en échange de l’ouverture, aux multinationales européennes, du marché canadien des contrats publics des provinces canadiennes, des municipalités et de leurs multiples agences affiliées. Le fait que les discussions portent sur des champs de compétence relevant des provinces les a amenés, pour la première fois, à avoir des représentants directement à la table de négociation. Le négociateur pour le Québec est l’ancien premier ministre Pierre Marc Johnson.

Les critiques et plusieurs observateurs reprochent au processus de se tenir derrière des portes closes. «On nous répond que ça s’est toujours fait comme cela au Canada. Et bien, ça ne s’est jamais fait comme il faut, martelait hier Michèle Boisclair. Cela n’entretient pas seulement la confusion, cela va à l’encontre du principe démocratique.»

La sortie publique de la FIQ d’hier fait suite à d’autres dénonciations de mouvements syndicaux, communautaires et altermondialistes quant aux possibles impacts de l’AECG sur les contrats publics pour les provinces et les villes, la protection de la diversité culturelle, le caractère public de la gestion de l’eau potable usée ou encore le service international de Poste Canada.

Libre-échange Canada-Union européenne – L’accord laisserait les portes grandes ouvertes au privé en santé | Le Devoir.





Low IQ & Conservative Beliefs Linked to Prejudice – Yahoo! News

9 02 2012

Low IQ & Conservative Beliefs Linked to Prejudice – Yahoo! News.





Langue – La ministre de l’Immigration nous écrit. On lui répond. | Le blogue de Jean-François Lisée

9 02 2012
Publié dans : LangueSociété
7 février 2012
weil 88x150 La ministre de lImmigration nous écrit. On lui répond.

La ministre Weil nous écrit.

Le blogue aime le courrier, vous le savez. Cette fois, la ministre québécoise de l’Immigration, Mme Kathleen Weil, a cru bon de prendre la plume, après avoir pris connaissance d’une chronique portant sur son travail.

Je vous l’offre avec mes remarques entrelardées:

Une chronique de M. Jean-François Lisée, dans laquelle celui-ci exprime ses inquiétudes quant à l’incidence de l’immigration sur l’avenir du français au Québec, me fournit l’occasion de rappeler la politique et les récentes actions du gouvernement à cet égard.

Conscient de l’absolue nécessité d’assurer la pérennité du français au Québec, le gouvernement a placé le maintien de la vitalité de la langue française au cœur de sa politique d’immigration. Nos actions à cet égard se situent sur deux plans. Au chapitre de la sélection, nous nous employons à optimiser le nombre et la proportion des immigrants connaissant le français. Les résultats sont probants : la part des immigrants connaissant le français à leur arrivée au Québec est passée de 47 % en 2001 à 65,1 % en 2010. Dans la catégorie des travailleurs qualifiés, cette proportion atteint 90 % pour ce qui est du requérant principal, c’est-à-dire la personne qui fait l’objet de la sélection. Soulignons par ailleurs que, parmi les immigrants ne connaissant pas le français, plus de deux personnes sur cinq sont des enfants qui, en vertu de la Charte de la langue française, seront scolarisés en français.

Comme vous le savez, Madame la ministre, le Vérificateur général a, l’an dernier, mis en doute la totalité de ces chiffres. Ayant tenté de vérifier si les candidats retenus avaient effectivement une connaissance du français, il a du constater que dans la moitié des dossiers, il était impossible de tirer cette conclusion. Les chiffres que vous présentez n’ont par conséquent aucune crédibilité.

Au chapitre de la francisation des immigrants adultes, le Québec a, depuis 2008, considérablement accru et diversifié son offre de services, de manière à franciser plus tôt, davantage et mieux. Cette offre comprend une gamme étendue de cours, à temps plein et à temps partiel, qui sont suivis dans des établissements scolaires francophones, dans des organismes communautaires, dans les milieux de travail, ou en ligne. Ces efforts de francisation se déploient dès l’étranger, au moyen notamment du programme de francisation en ligne et grâce aux ententes que nous avons conclues, dans 27 pays, avec 97 partenaires, dont des Alliances françaises, auprès desquels les candidats sélectionnés peuvent entreprendre leur francisation avant même leur arrivée au Québec.

Vous m’en voyez ravi, Mme la ministre. Mais vous n’êtes pas sans savoir que cette action est encore nettement en retrait des exigences linguistiques de plusieurs nations européennes qui sont dans une situation linguistique beaucoup moins fragile que le Québec.

Une de nos mères patries, le Royaume-Uni, exige désormais une connaissance de base de l’anglais de chaque candidat régulier à l’immigration. Cette condition est éliminatoire. Cela signifie qu’un travailleur immigrant qui ne peut, avant d’arriver au Royaume-Uni, démontrer sa connaissance de l’anglais n’obtiendra pas de visa. Il ne me semble pourtant pas avoir lu que la situation de l’anglais à Londres était plus précaire que celle du français à Montréal.

En outre, des cours spécialisés, visant à préparer les immigrants au marché du travail, sont offerts dans les domaines de la santé, du génie et de l’administration. Tous ces cours sont gratuits et plusieurs sont assortis d’allocations. En 2010-2011, près de 28 000 immigrants ont eu recours aux services de francisation du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, ce qui représente une augmentation de plus de 53 % en trois ans.

Encore des bonnes nouvelles, Mme la ministre. Mais vous taisez les hauts taux d’absentéisme, de décrochage et d’échec qui sont monnaie courante dans ces cours. Et vous ne pouvez ignorer que plusieurs nations européennes sont beaucoup plus exigeantes (et généreuses) en rendant les cours de langue obligatoires. (Voir notamment l’étude comparative du juriste José Whoerling ici – pdf.)

Au surplus, les tests standardisés de français, qui sont déjà utilisés pour la sélection des immigrants depuis quelques années, ont été rendus obligatoires en décembre 2011.

Voila la grande nouvelle que vous nous annoncez. Jusqu’alors, seulement 2% des candidats devaient passer ces tests. Maintenant, ce sera le cas de tous les candidats au statut de travailleur qualifié. Nous saurons donc pour la première fois avec certitude, si les données sont rendues publiques, quelle est le véritable niveau de connaissance du français de ce segment d’immigration. Ce n’est pas trop tôt et je vous en félicite (et je note au passage qu’il est rétrospectivement ahurissant de constater qu’aucun gouvernement péquiste précédent n’a agi de la sorte).

Cependant vous n’annoncez pas que l’échec des candidats à ce test conduira à un refus de leur dossier, jusqu’à ce qu’ils le repassent quelques mois plus tard après un nouveau séjour à l’Alliance française. C’est dommage car la dégradation de la situation du français à Montréal ne nous permet plus un tel laxisme.

Ces efforts sur le plan de la sélection et sur celui de la francisation, qui se conjuguent aux effets de la Charte de la langue française, portent leurs fruits. Les données du recensement de 2006 révèlent notamment que, parmi les immigrants admis au Québec entre 1996 et 2006 dont la langue parlée à la maison est autre que leur langue maternelle, plus de 75 % ont choisi le français. Toujours selon les données de 2006, 78 % des personnes immigrées présentes au Québec connaissaient le français, et 65 % déclaraient le français comme langue le plus souvent utilisée au travail.

Tout est vrai dans ce que vous dites, chère ministre. Mais vous n’ignorez pas que les 75% d’immigrants récents choisissant le français s’obtient en soustrayant les non-francophones que nous avons accueilli et qui sont ensuite partis ailleurs. Vous n’ignorez pas que lorsqu’on combine ce 75% d’immigrants récents ayant choisi le français à tous les immigrants antérieurs, la proportion de ceux qui passent au français tombe à 51% — alors qu’il en faudrait 88%  pour assurer le maintien de l’équilibre linguistique actuel entre la majorité francophone et la minorité anglophone.

Finalement vous n’ignorez certainement pas que ces chiffres ont peu d’importance, car si ces transferts linguistiques sont un référendum sur le français et l’anglais, on doit à la vérité d’indiquer que le taux de participation est exécrable. Seulement 38% des allophones font ce transfert. Donc, 62% gardent leur langue d’origine à la maison. C’est énorme.

En novembre 2011, j’ai annoncé les orientations adoptées par le gouvernement à la suite de la récente consultation publique sur la planification de l’immigration pour la période 2012-2015. Ces orientations prévoient notamment que les volumes d’immigration seront ramenés à 50 000 admissions par année et que les exigences relatives au niveau de connaissance du français chez les candidats de la catégorie des travailleurs qualifiés seront augmentées. J’ai bon espoir que ces orientations, qui ont recueilli un large consensus lors de la consultation publique, feront en sorte que l’immigration continue non seulement de contribuer au dynamisme économique et démographique de la société québécoise et à l’enrichissement de son patrimoine socioculturel, mais également à la vitalité du français au Québec.

Ô combien j’aimerais, chère ministre Weil, que vous ayez raison. Cependant peut-être avez vous entendu parler de cette étude de l’Office de la langue française concluant que la composition linguistique actuelle de l’immigration allait conduire inexorablement à une minorisation du nombre d’habitants de l’île de Montréal qui ont le français comme langue première, au cours des quelques années qui viennent.

Le phénomène déborde aussi sur les banlieues.  Cette certitude en entraîne deux autres: l’affaiblissement de l’attractivité du français et de la volonté de défense de la langue française.

Votre politique de forte immigration, dont les impacts économiques et démographiques présumés positifs sont fortement contestés par les travaux récents réalisés un peu partout en Occident sur l’effet de l’immigration, ne font qu’alimenter ce mouvement de fragilisation. La seule politique susceptible de mettre un cran d’arrêt à ce déclin serait la décision de favoriser massivement les candidats à l’immigration qui ont le français comme langue première au point d’entrée, et qui au surplus répondent spécifiquement aux besoins du marché de l’emploi. Cela réduirait, certes, les niveaux d’immigration. Mais cela assurerait à la fois un réel ressourcement de la majorité francophone et un réel succès d’intégration des immigrants choisis.

Réécrivez-moi lorsque vous en serez là.

Kathleen Weil

Ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles

Très cordialement,

Jean-François Lisée

19 commentaires à “

La ministre de l’Immigration nous écrit. On lui répond.

Pages : [2] 1 » Tous les commentaires

    1. 20

      Petite laine mais «pure laine» : Commentaire en attente d’approbation.

      Comme le mentionne si bien «immigrant pure laine » dans un de vos commentaires précédents, je tiens à souligner également le succès et la justesse des propos de la ministre, madame Weil. En effet, je fus de la première vague d’immigrants de cadre français venu au Québec récemment afin de faciliter l’embauche et l’immigration des jeunes par la formule rapide des permis de séjour vacances travail. Maintenant, à titre de cadre, je n’embauche plus majoritairement que des jeunes venus de mon pays d’origine car ces deniers au moins savent écrire et ils s’expriment mieux en français. Ils constituent ainsi un meilleur réservoir d’employés potentiels. Pour ce qui est du néonazisme ou du racisme rampant contre les Français, votre lecteur a tout à fait raison et c’est pourquoi nous avons choisi d’habiter le secteur ouest de Montréal.
      Immigrant «pure petite laine»


    1. 19

      Immigrant pure laine :

      Monsieur Lisée:

      Rassurez-vous, les immigrants, comme vous dites, ne sont pas une menace à la sécurité linguistique et identitaire de la société québécoise. Beaucoup d’entre elles et d’entre eux maîtrisent même mieux la langue de Molière et de Tremblay que la moyenne de la population.

      Aussi sont-ils, sont-elles, bien moins en tout cas que les néo-nazis qui s’insèrent de plus en plus dans les interstices de la pensée au Québec (au fait pourquoi “néo” et pas “nazis” tout court?) Et, malgré votre verbomotricité calculée, vous n’en dites rien. Étrange silence.

      Signé: un immigrant pure laine.


    1. 18

      Karine Tremblay :

      De ce côté, ce qui intéresse le PLQ, ce n’est pas la pérennité du français chez nous, ni l’intégration harmonieuse des immigrants. Non, c’est avant tout d’augmenter le nombre de comtés sûrs où Anglos et Allos votent massivement libéral.

      Les chiffres lancés et trafiqués par les libéraux ne sont qu’écrans de fumée et poudre aux yeux pour nous distraire et nous faire croire qu’ils agissent pour la masse, alors que le leitmotiv caché derrière tout ça a toujours été : «les copains d’abord» (les copains ‘libéraux’, s’entend…!)


    1. 17

      Pierre Lambert :

      Les libéraux ne feront jamais cela. Dans quinze ans, il faudra près des deux tiers des francophones du Québec pour obtenir un référendum gagnant pour la souveraineté au lieu du 6o% nécessaire en 1995. Les fédéralistes le savent.
      Les péquistes le savent, mais ils ont peur de passer pour xénophobes et racistes en faisant quoi que ce soit pour changer réellement les choses. Les souverainistes auront été les fossoyeurs du pays possible en n’osant pas changer les choses lorsqu’ils étaient au pouvoir. Alors, continuons à vouloir naïvement “faire le ménage”, à s’occuper des “vraies affaires”, à reporter le prochain référendum aux calendes grecques. Pendant qu’on dort, les fédéralistes, eux, administrent la dose létale.


    1. 16

      Ouhgo :

      Au lieu de finasser ainsi, le gouvernement du Québec, nation à forte majorité française, ne devrait-il pas rendre le français nécessaire à tout immigré en s’affairant à appliquer la charte de la langue française à tous les employeurs, rendant obligatoire l’usage du français au travail? Québec français! ‘n’derstand?


    1. 15

      jmaig :

      Dialogue à la canadienne:
      On échange, on discute, on propose sur des questions complexes mais que de temps perdu, diront certains de l’autre côté de l’Atlantique.

      Côté Paris, on affirme, on fait monter la sauce avec les media pour aboutir au clash final et au départ d’une partie des Députés de l’Assemblée nationale, en séance.
      Si cela continue, j’émigre au Canada (mais je suis un peu âgé pour cela) en gardant l’adresse de ce blogue, à toutes fins utiles.


    1. 14

      Trebor :

      Le français comme langue de travail doit être officialisée, sinon l’anglais, cette langue toute croche (un fait ressenti jusque dans les muscles de la bouche) au sonorité rappelant le barbarisme (les sauvageries, les cris magnifiés dans la musique populaire anglo-saxonne) sinon nos origines primitives (Ouh ! Ouh ! Ouh ! Ouar ! Ouen ? Ouèr ? Ouai not ! Ouao ! . . . Ouèlt !!!), cette dite ‘‘linegOuég’’ se collant bien aux facilités de la vie conditionnée, aux paresses physiques et intellectuelles créées par les technologies de l’électronique, se collant bien à l’ignorance institutionnalisée à base d’idiOlogies issues de la bêêêêtise, des idiOlogies très favorables à un monde hiérarchisé (sous un djeu introuvable) aux relents de l’aristocratie infiniment gloutonne enfin, cette dite langue a un pouvoir d’attraction puissant, bien enraciné dans la nature subjective de l’individu, l’animal se justifiant par rapport au chef du troupeau, l’animal se conformant instinctivement pour la survie de l’espèce, l’animal se fortifiant, se pensant plus fin en se soumettant(entendre ici de l’auto-esclavage bête), « l’humal » se ‘‘croyant’’ ainsi faire partie du groupe au pouvoir tout en n’étant qu’un consommateur conformiste ‘outrancier’ à l’esprit totalement lessivé. Ouao !

      Uniquement le fait qu’on entende dire allègrement que la langue anglaise est supérieure à la française, confirme la forte tendance à l’obscurantisme, à l’ignorance crasse.

      Est-ce que cette affectation très malheureuse aurait atteint nos dirigeants obnubilés par le matérialisme destructeur de l’écosystème terrestre ? . . . .

      Je m’oppose à cette tendance actuelle du nivellement par le bas en faveur d’une très petite minorité, celle d’un pouvoir dictatorial niant l’Égalité des Droits et Libertés, imposant la loi de la jungle au détriment de la Justice humaine. Je m’oppose au ‘‘Grand Frère’’, à la domination, là !

      Vive le Québec . . .Libéré du pouvoir ‘Ouasp’ et totalement Souverain sur son territoire terrestre, sans djeu ni djable !

      Vive la langue française ! Vive la Liberté !!! (dehors john-james/kathleen, dehors les anglais, de NOTRE gouvernement)


    1. 13

      Youlle :

      “Ces efforts de francisation se déploient dès l’étranger…

      …au moyen notamment du programme de francisation en ligne et grâce aux ententes que nous avons conclues, dans 27 pays, avec 97 partenaires, dont des Alliances françaises, auprès desquels les candidats sélectionnés peuvent entreprendre leur francisation avant même leur arrivée au Québec.”

      Bien oui on leur apprend par les internets à dire oui, non, bonjour et merci, s’il vous plaît étant trop difficile et hop tout à coup Pour Les Libéraux, ils maîtrisent le français cé cé, cé bien simple ils parlent le bilingue fluents en arrivant.

      La réalité est tout autre, devenus ainsi bilingue ils peuvent facilement franchir les douanes canadiennes et choisir par la suite la langue qu’ils utiliseront dans la vie.


    1. 12

      Nicolas Paillard :

      Vos critiques sont toujours bien appuyées de sources pertinentes. J’adore!

      Contrairement à la tendance actuelle en politique, vos cherchez à éveillez l’électeur au lieu de l’endormir.

      Merci!


    1. 11

      Christiane Dupont :

      Mme la ministre a une belle plume…et vous avez du répondant. Pour avoir eu, parmi mes proches, quelqu’un qui travaillait au ministère de l’Immigration et qui devait étudier les dossiers de candidats à l’immigration chez nous, (notamment des immigrants investisseurs étrangers, ou des immigrants avec une spécialité professionnelle en forte demande ici), le critère de la langue n’ÉTAIT PAS éliminatoire. Tout au plus lui donnait-on un pointage faisant partie d’un ensemble d’autres critères. Désolant.


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Langue – La ministre de l’Immigration nous écrit. On lui répond. | Le blogue de Jean-François Lisée.





En bref – Amateurisme environnemental | Le Devoir

22 01 2012

En bref – Amateurisme environnemental

Le Devoir   21 janvier 2012  Actualités sur l’environnement

L’étude commandée par le vérificateur général du Québec sur le traitement des eaux de fracturation des gaz de schiste par des usines d’épuration municipale illustre «l’amateurisme» du gouvernement Charest en matière de gestion environnementale, selon Martine Ouellet, critique du Parti québécois dans le secteur minier.

Les conclusions du professeur Raymond Van Collie, de l’Université de Sherbrooke, publiées hier par Le Devoir, sont jugées au PQ «très inquiétantes» pour la santé des Québécois et de l’environnement, car elles démontrent que les contaminants les plus toxiques, voire cancérigènes, peuvent atteindre les cours d’eau en passant à travers des systèmes de traitement non conçus à cette fin. Selon Martine Ouellet, le gouvernement doit modifier la gestion de ces eaux en exigeant des systèmes de traitement calibrés pour empêcher les toxiques présents dans les eaux de fracturation d’atteindre les cours d’eau publics.

commentaires

samedi 21 janvier 2012 20h04

Mine de rien, pas de fracturation pas de contamination !

Je cite : »Selon Martine Ouellet, le gouvernement doit modifier la gestion de ces eaux en exigeant des systèmes de traitement calibrés pour empêcher les toxiques présents dans les eaux de fracturation d’atteindre les cours d’eau publics. »

Bien sur, mais si pas d’exploitation de gaz de schiste par le procédé de la fracturation et en tout respect du moratoire, évidemment, pas de contamination.

Que laisse donc entendre par cette curieuse contradiction l’experte en eaux, mines, sols etc., en parlant de « traitement calibrés » ?

viaEn bref – Amateurisme environnemental | Le Devoir.





Villes: tollé contre la création de zones franches | Le Devoir

19 01 2012

Le dépôt en catimini du projet de loi 47 a ravivé les inquiétudes des citoyens qui craignent de perdre le pouvoir de s’exprimer par voie de référendum sur des projets touchant leur municipalité. Dans sa forme actuelle, le projet de loi sur l’aménagement durable du territoire et de l’urbanisme donnerait aux villes un nouvel outil, les «zones franches», qui leur permettrait de contourner le processus référendaire pour faire adopter un changement de zonage.

Proposant la refonte d’une loi vieille de 30 ans, ce projet de loi a fait l’objet d’une consultation au préalable plus tôt cette année, au cours de laquelle plusieurs témoignages et mémoires ont été reçus, notamment concernant l’article 82 portant sur les «zones franches d’approbation référendaire». Mais peu avant les Fêtes, le ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard, l’a déposé in extremis avant la fin de la session, respectant ainsi son engagement, a précisé son cabinet.

À Montréal, le Rassemblement pour la sauvegarde du 1420 boulevard Mont-Royal (l’ancien couvent Mont-Jésus-Marie) craint que l’adoption du projet de loi tel quel n’ouvre la porte à un scénario semblable à celui du parc du Mont-Orford, qui a failli être privatisé. Car la nouvelle loi pourrait faire fi de l’exception montréalaise (article 89.1 de la Charte) qui prévoit que doit faire l’objet d’un référendum «un bien culturel reconnu ou classé dont le site envisagé est situé dans un arrondissement historique ou naturel».

«Je veux bien mettre de l’eau dans mon vin et reconnaître que dans certains cas, il est bon d’avoir des zones franches. Mais quand ça s’en va sans aucune limite ni balise et que ça touche même les lieux patrimoniaux comme le mont Royal, c’est autre chose», a soutenu Michel Seymour, professeur de philosophie de l’Université de Montréal et membre du Rassemblement, en lançant un appel à la mobilisation.

Il s’étonne que le ministre Lessard aille de l’avant avec un tel projet de loi. «À l’issue de la commission parlementaire, on m’avait dit que j’avais l’oreille du ministre. Mais j’ai su par la suite qu’il n’avait pas encore tranché parce que le maire Labeaume avait fait des pressions pour avoir des zones franches. C’est bien sûr, l’arrondissement de Québec est traversé de zones historiques. Il ne veut pas toujours être en train de faire des référendums», a-t-il souligné.

À la fois «utile» et «dangereux»

Patricia Lefèvre, du Groupe de réflexion et d’action sur le paysage et le patrimoine (GRAPP), parle de l’éventuelle adoption du projet de loi 47, plus particulièrement de l’article 82, comme d’une chose «épouvantable». En commission parlementaire, la résidante de Sutton a défendu le caractère essentiel de la consultation. «Nous, on s’était servis du pouvoir du référendum pour bloquer l’adoption de règlements et on a réussi à avoir ce qu’on voulait», a-t-elle indiqué, en dénonçant le flou du libellé du concept de zone franche.

Selon Raphaël Fischler, directeur de l’École d’urbanisme de l’Université McGill, l’article 82 peut s’avérer à la fois utile et dangereux. «Utile dans certains cas où une réaction de « pas dans ma cour » pourrait empêcher une intervention nécessaire. Mais il n’en reste pas moins que ce nouveau pouvoir peut, comme tout pouvoir, être utilisé de manière néfaste», a-t-il noté.

Aux yeux de Louise Harel, chef de l’opposition officielle à la mairie de Montréal, ce projet de loi comprend «le meilleur comme le pire». «Le pire étant les zones franches, sans consultation», a-t-elle affirmé. «On peut comprendre, et c’est ce qu’on a plaidé en commission parlementaire, que la Ville veuille, dans certaines circonstances, passer outre à la consultation. Mais ici, à Montréal, on pense qu’on a trouvé la bonne façon de faire avec l’article 89, qui protège les arrondissements historiques», a-t-elle ajouté en vantant le bien-fondé de de l’Office de consultation publique de Montréal.

Pour Projet Montréal, si l’introduction de zones franches soustrait le citoyen à un droit démocratique, «il faut que celui-ci soit compensé», a indiqué pour sa part sa porte-parole, Catherine Maurice.

Sur la question des zones franches, Dinu Bumbaru, directeur des politiques de Héritage Montréal, admet que les consultations n’ont pas toujours servi la cause du patrimoine. «Par contre, il faudrait être exigeant sur la qualité des processus de consultations publiques. Griffintown, c’était un processus de consultations spectaculaire et peu crédible. Et d’ailleurs, c’est tout à reprendre», a-t-il soutenu.

Au cabinet du ministre Lessard, on indique que le projet de loi est «perfectible» et qu’il peut faire encore l’objet de consultations. «Mais je ne peux pas présumer qu’on va tempérer ou non la loi», a précisé l’attachée de presse, Julie Boivineudi

Commentaire:

29 décembre 2011 10h13

Gracieuseté d’un gouvernement déjà incapable de gérer efficacement la corruption.
Entre l’abus de consultations « prétablettées » en tout genre et l’autoritarisme, voilà que l’incompétence continue de se frayer un chemin. Les lois adoptées rapidement en catimini au moment où tout bon citoyen à la tête ailleurs, comme en pleine période de vacances des Fêtes, n’augure rien de bon.

Villes: tollé contre la création de zones franches | Le Devoir.

Voir aussi: http://www.journaldunet.com/management/pratique/creation-d-entreprise/836/les-zones-franches-urbaines.html








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