Catherine Lalonde 3 février 2012 16h24 Danse
Pour le CCNR, il n’y a «pas eu manquement au Code parce que Mme Erickson était libre d’adopter une attitude agressive et d’afficher ses préjugés personnels» tel qu’expliqué par communiqué. «L’animatrice a accordé suffisamment de temps à Margie Gillis pendant cette entrevue de 21 minutes pour faire valoir sa position, ce qu’elle a réussi à faire avec clarté face aux questions pointues que lui posait Mme Erickson. […] Malgré son caractère parfois houleux, le débat était adéquatement équilibré.»
Pendant l’entrevue sur les fonds publics accordés aux arts, défilaient à l’écran les montants des subventions remises à Margie Gillis depuis 1998. Les voix de l’animatrice et de l’interviewée se chevauchaient, et Krista Erickson a imité des gestes de danse avec ses bras.
Le CCNR, qui gère habituellement quelque 2200 plaintes par année, a reçu un record absolu de 6676 plaintes pour cette entrevue. L’ex-président du CCNR, Rob Cohen, a d’ailleurs dit en entrevue, au moment de son départ, «qu’il semble y avoir eu pour cette entrevue plus de plaignants que de réels spectateurs».
Le Devoir
L’entrevue de juin dernier, en deux parties:
Partie 1 Partie 2
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Francois Laforest
Abonnésamedi 11 février 2012 09h44Scandaleuse décision de la CCNR, mais représentatif d’une nouvelle «élite»Ne pas reconnaître qu’il y’a là un problème de la part de la CCNR, n’est ni plus ni moins que faire du terrorisme culturel !
La danse contemporaine a littéralement explosée en créativité, depuis la fin des années ’70 au Québec, et va souffrir de cet aculturisme très «canadian». Cette entrevue n’augure rien de bon pour la relève ici.
Bravo à Margie Gillis pour sa prestance lors de cette éprouvante rencontre.
Entrevue de Margie Gillis à Sun News: un ton acceptable | Le Devoir.
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