En bref – Amateurisme environnemental
Le Devoir 21 janvier 2012 Actualités sur l’environnement
L’étude commandée par le vérificateur général du Québec sur le traitement des eaux de fracturation des gaz de schiste par des usines d’épuration municipale illustre «l’amateurisme» du gouvernement Charest en matière de gestion environnementale, selon Martine Ouellet, critique du Parti québécois dans le secteur minier.
Les conclusions du professeur Raymond Van Collie, de l’Université de Sherbrooke, publiées hier par Le Devoir, sont jugées au PQ «très inquiétantes» pour la santé des Québécois et de l’environnement, car elles démontrent que les contaminants les plus toxiques, voire cancérigènes, peuvent atteindre les cours d’eau en passant à travers des systèmes de traitement non conçus à cette fin. Selon Martine Ouellet, le gouvernement doit modifier la gestion de ces eaux en exigeant des systèmes de traitement calibrés pour empêcher les toxiques présents dans les eaux de fracturation d’atteindre les cours d’eau publics.
commentaires
samedi 21 janvier 2012 20h04
Mine de rien, pas de fracturation pas de contamination !
Je cite : »Selon Martine Ouellet, le gouvernement doit modifier la gestion de ces eaux en exigeant des systèmes de traitement calibrés pour empêcher les toxiques présents dans les eaux de fracturation d’atteindre les cours d’eau publics. »
Bien sur, mais si pas d’exploitation de gaz de schiste par le procédé de la fracturation et en tout respect du moratoire, évidemment, pas de contamination.
Que laisse donc entendre par cette curieuse contradiction l’experte en eaux, mines, sols etc., en parlant de « traitement calibrés » ?