En bref – Amateurisme environnemental | Le Devoir

22 01 2012

En bref – Amateurisme environnemental

Le Devoir   21 janvier 2012  Actualités sur l’environnement

L’étude commandée par le vérificateur général du Québec sur le traitement des eaux de fracturation des gaz de schiste par des usines d’épuration municipale illustre «l’amateurisme» du gouvernement Charest en matière de gestion environnementale, selon Martine Ouellet, critique du Parti québécois dans le secteur minier.

Les conclusions du professeur Raymond Van Collie, de l’Université de Sherbrooke, publiées hier par Le Devoir, sont jugées au PQ «très inquiétantes» pour la santé des Québécois et de l’environnement, car elles démontrent que les contaminants les plus toxiques, voire cancérigènes, peuvent atteindre les cours d’eau en passant à travers des systèmes de traitement non conçus à cette fin. Selon Martine Ouellet, le gouvernement doit modifier la gestion de ces eaux en exigeant des systèmes de traitement calibrés pour empêcher les toxiques présents dans les eaux de fracturation d’atteindre les cours d’eau publics.

commentaires

samedi 21 janvier 2012 20h04

Mine de rien, pas de fracturation pas de contamination !

Je cite : »Selon Martine Ouellet, le gouvernement doit modifier la gestion de ces eaux en exigeant des systèmes de traitement calibrés pour empêcher les toxiques présents dans les eaux de fracturation d’atteindre les cours d’eau publics. »

Bien sur, mais si pas d’exploitation de gaz de schiste par le procédé de la fracturation et en tout respect du moratoire, évidemment, pas de contamination.

Que laisse donc entendre par cette curieuse contradiction l’experte en eaux, mines, sols etc., en parlant de « traitement calibrés » ?

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Villes: tollé contre la création de zones franches | Le Devoir

19 01 2012

Le dépôt en catimini du projet de loi 47 a ravivé les inquiétudes des citoyens qui craignent de perdre le pouvoir de s’exprimer par voie de référendum sur des projets touchant leur municipalité. Dans sa forme actuelle, le projet de loi sur l’aménagement durable du territoire et de l’urbanisme donnerait aux villes un nouvel outil, les «zones franches», qui leur permettrait de contourner le processus référendaire pour faire adopter un changement de zonage.

Proposant la refonte d’une loi vieille de 30 ans, ce projet de loi a fait l’objet d’une consultation au préalable plus tôt cette année, au cours de laquelle plusieurs témoignages et mémoires ont été reçus, notamment concernant l’article 82 portant sur les «zones franches d’approbation référendaire». Mais peu avant les Fêtes, le ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard, l’a déposé in extremis avant la fin de la session, respectant ainsi son engagement, a précisé son cabinet.

À Montréal, le Rassemblement pour la sauvegarde du 1420 boulevard Mont-Royal (l’ancien couvent Mont-Jésus-Marie) craint que l’adoption du projet de loi tel quel n’ouvre la porte à un scénario semblable à celui du parc du Mont-Orford, qui a failli être privatisé. Car la nouvelle loi pourrait faire fi de l’exception montréalaise (article 89.1 de la Charte) qui prévoit que doit faire l’objet d’un référendum «un bien culturel reconnu ou classé dont le site envisagé est situé dans un arrondissement historique ou naturel».

«Je veux bien mettre de l’eau dans mon vin et reconnaître que dans certains cas, il est bon d’avoir des zones franches. Mais quand ça s’en va sans aucune limite ni balise et que ça touche même les lieux patrimoniaux comme le mont Royal, c’est autre chose», a soutenu Michel Seymour, professeur de philosophie de l’Université de Montréal et membre du Rassemblement, en lançant un appel à la mobilisation.

Il s’étonne que le ministre Lessard aille de l’avant avec un tel projet de loi. «À l’issue de la commission parlementaire, on m’avait dit que j’avais l’oreille du ministre. Mais j’ai su par la suite qu’il n’avait pas encore tranché parce que le maire Labeaume avait fait des pressions pour avoir des zones franches. C’est bien sûr, l’arrondissement de Québec est traversé de zones historiques. Il ne veut pas toujours être en train de faire des référendums», a-t-il souligné.

À la fois «utile» et «dangereux»

Patricia Lefèvre, du Groupe de réflexion et d’action sur le paysage et le patrimoine (GRAPP), parle de l’éventuelle adoption du projet de loi 47, plus particulièrement de l’article 82, comme d’une chose «épouvantable». En commission parlementaire, la résidante de Sutton a défendu le caractère essentiel de la consultation. «Nous, on s’était servis du pouvoir du référendum pour bloquer l’adoption de règlements et on a réussi à avoir ce qu’on voulait», a-t-elle indiqué, en dénonçant le flou du libellé du concept de zone franche.

Selon Raphaël Fischler, directeur de l’École d’urbanisme de l’Université McGill, l’article 82 peut s’avérer à la fois utile et dangereux. «Utile dans certains cas où une réaction de « pas dans ma cour » pourrait empêcher une intervention nécessaire. Mais il n’en reste pas moins que ce nouveau pouvoir peut, comme tout pouvoir, être utilisé de manière néfaste», a-t-il noté.

Aux yeux de Louise Harel, chef de l’opposition officielle à la mairie de Montréal, ce projet de loi comprend «le meilleur comme le pire». «Le pire étant les zones franches, sans consultation», a-t-elle affirmé. «On peut comprendre, et c’est ce qu’on a plaidé en commission parlementaire, que la Ville veuille, dans certaines circonstances, passer outre à la consultation. Mais ici, à Montréal, on pense qu’on a trouvé la bonne façon de faire avec l’article 89, qui protège les arrondissements historiques», a-t-elle ajouté en vantant le bien-fondé de de l’Office de consultation publique de Montréal.

Pour Projet Montréal, si l’introduction de zones franches soustrait le citoyen à un droit démocratique, «il faut que celui-ci soit compensé», a indiqué pour sa part sa porte-parole, Catherine Maurice.

Sur la question des zones franches, Dinu Bumbaru, directeur des politiques de Héritage Montréal, admet que les consultations n’ont pas toujours servi la cause du patrimoine. «Par contre, il faudrait être exigeant sur la qualité des processus de consultations publiques. Griffintown, c’était un processus de consultations spectaculaire et peu crédible. Et d’ailleurs, c’est tout à reprendre», a-t-il soutenu.

Au cabinet du ministre Lessard, on indique que le projet de loi est «perfectible» et qu’il peut faire encore l’objet de consultations. «Mais je ne peux pas présumer qu’on va tempérer ou non la loi», a précisé l’attachée de presse, Julie Boivineudi

Commentaire:

29 décembre 2011 10h13

Gracieuseté d’un gouvernement déjà incapable de gérer efficacement la corruption.
Entre l’abus de consultations « prétablettées » en tout genre et l’autoritarisme, voilà que l’incompétence continue de se frayer un chemin. Les lois adoptées rapidement en catimini au moment où tout bon citoyen à la tête ailleurs, comme en pleine période de vacances des Fêtes, n’augure rien de bon.

Villes: tollé contre la création de zones franches | Le Devoir.

Voir aussi: http://www.journaldunet.com/management/pratique/creation-d-entreprise/836/les-zones-franches-urbaines.html





Projet de loi 47 sur l’aménagement du territoire – Des effets pervers pour le mont Royal? | Le Devoir

10 01 2012

 

Le projet de loi 47 sur l’aménagement durable du territoire et l’urbanisme inquiète plusieurs citoyens. Sous cette loi, un bâtiment patrimonial ayant une vocation institutionnelle et se situant dans un arrondissement historique et naturel, comme l’hôpital Royal Victoria, pourra ainsi voir sa vocation modifiée sans que la population puisse se prononcer.
Le gouvernement du Québec vient tout juste de déposer en catimini, le 8 décembre dernier, le projet de loi 47 sur l’aménagement durable du territoire et l’urbanisme. Ce projet de loi est dangereux parce qu’il introduit le concept de zone franche qui permet à une municipalité de contourner l’obligation d’enclencher un processus d’approbation référendaire pour faire adopter un changement de zonage. Un bâtiment patrimonial ayant une vocation institutionnelle et se situant dans un arrondissement historique et naturel pourra ainsi voir sa vocation modifiée sans que la population puisse se prononcer.

Même si le projet de loi insiste dans plusieurs articles sur l’obligation d’informer et de consulter les citoyens, ces articles servent de paravent pour masquer le fait que les citoyens perdent leur pouvoir décisionnel au profit des conseils municipaux. L’article 82 du projet de loi stipule, en effet, que «le plan d’urbanisme peut délimiter toute partie du territoire de la municipalité que le conseil juge devoir prioritairement faire l’objet de rénovation urbaine, de réhabilitation ou de densification, qu’il définit en tant que zone franche d’approbation référendaire et à l’intérieur de laquelle aucune modification réglementaire ne sera sujette à l’approbation référendaire».

Le problème est qu’il n’existe aucune restriction aux zones franches. Elles peuvent s’appliquer partout, y compris dans des arrondissements historiques et naturels. Cela implique que la Ville de Montréal a dorénavant le feu vert pour faire ce qu’elle veut, y compris privatiser le mont Royal.

Zones franches

Les membres du Rassemblement pour la sauvegarde du 1420 boulevard Mont-Royal sont engagés depuis plusieurs années déjà dans une lutte pour protéger le patrimoine bâti sur le mont Royal. Ils se sont opposés dès le début à la décision unilatérale de transformer le 1420 Mont-Royal en un immeuble de condos de luxe. Ils estimèrent que puisque le mont Royal appartient aux Montréalais, c’est à eux de décider de la vocation des immeubles patrimoniaux qui s’y trouvent. Ils s’opposent donc au changement de zonage du 1420, effectué par la Ville de Montréal sans processus d’approbation référendaire.

Lors des audiences en commission parlementaire sur l’étude de l’avant-projet de loi à l’origine de l’actuel projet de loi 47, tenues au printemps et à l’été 2011, ils firent entendre leur voix et exigèrent du ministère des Affaires municipales qu’il empêche l’application des zones franches dans les arrondissements historiques et naturels. Or, le projet de loi reprend mot à mot les principes énoncés dans l’avant-projet de loi et n’impose aucune exception à l’application du concept de zone franche.

Les enjeux

Le ministre Lessard s’était montré ouvert à notre proposition d’exclure les arrondissements historiques et naturels des zones franches. Mais il a finalement cédé au lobby des maires Labeaume et Tremblay.

Les villes ont un tel besoin d’argent et le gouvernement du Québec a tellement intérêt à ne pas investir davantage au niveau municipal, que les deux ordres de gouvernement sont prêts à brader systématiquement le patrimoine bâti au profit du secteur privé pour augmenter les revenus d’impôt foncier des municipalités. Et ils sont prêts à contourner la démocratie municipale pour parvenir à leurs fins.

Pour Montréal, la conséquence immédiate de l’article 82 est notamment l’atteinte à l’intégrité du mont Royal. Le scénario du mont Orford est en train de se répéter. Va-t-on cette fois-ci laisser faire le gouvernement Charest?

Un propos alarmiste?

Il ne faut pas croire que notre propos soit alarmiste, car le processus est déjà enclenché. Après la privatisation du bâtiment ayant abrité le collège Marianapolis, il y a le cas contesté du 1420 boulevard Mont-Royal, que l’Université de Montréal veut vendre au groupe Catania pour en faire un immeuble à condos de luxe. On peut en outre craindre que l’hôpital Royal Victoria soit transformé lui aussi en complexe de condos réservé aux plus riches de la société. On doit enfin ne pas exclure la possibilité que la Faculté de musique et la salle Claude-Champagne soient à leur tour privatisées.

Il n’y a qu’à consulter le Plan directeur des espaces de l’Université de Montréal (2008). Pour la direction de l’université, «le scénario de la construction d’un nouveau pavillon pour la Faculté de musique sur le site Outremont serait une hypothèse envisageable». On pourrait ainsi se départir de la Faculté de musique et de la salle Claude-Champagne. En effet, dans la phase 3 du Plan directeur, la direction de l’Université de Montréal fait disparaître ces deux bâtiments de l’ensemble des composantes du campus de l’Université de Montréal.

En bref, si le projet de loi 47 est adopté tel quel, les changements de zonage pourraient être effectués partout sur la Montagne sans approbation référendaire et au profit d’entrepreneurs privés. Alors que les étudiants confinés dans des chambres de résidence devront faire face à des droits de scolarité de plus en plus élevés, la ceinture du mont Royal deviendra un habitat pour une faune de riches qui finira par clôturer la montagne et la rendre inaccessible.

Une politique incohérente

Le fait d’autoriser des zones franches dans les arrondissements historiques et naturels va à l’encontre de la Charte de la Ville de Montréal, qui stipule à l’article 89,1 qu’un bien culturel reconnu ou classé dont le site envisagé est situé dans un arrondissement historique ou naturel est susceptible d’approbation référendaire.

Cela va aussi à l’encontre de la double désignation d’arrondissement historique et naturel comme indiqué dans le décret adopté le 9 mars 2005. Par ce décret, le gouvernement du Québec voulait protéger le patrimoine bâti, paysager, artistique, funéraire, commémoratif, archéologique et ethnohistorique que le mont Royal recèle.

Cela va ensuite à l’encontre de la loi 82, qui vise à protéger les «immeubles patrimoniaux» ainsi que le «patrimoine immatériel».

Les zones franches pourraient même rendre légales des situations de zonage parcellaire (spot zoning) que la jurisprudence avait jusqu’à présent déclaré illégales.

Péril en la demeure

L’attribution du statut d’arrondissement historique et naturel au territoire du mont Royal entraîne des obligations pour les citoyens et les citoyennes. Ceux-ci doivent se mobiliser pour empêcher la privatisation unilatérale du mont Royal effectuée sans processus d’approbation référendaire.

S’il n’est pas amendé pour interdire l’application des zones franches aux arrondissements historiques et naturels, nous demandons le retrait pur et simple de l’article 82 du projet de loi 47. L’enjeu est notamment de préserver tous les accès au mont Royal et d’empêcher que l’on grignote le territoire de l’arrondissement historique et naturel qui est un bien collectif.

Nous sommes les indignés d’une politique gouvernementale qui sabote les principes du développement durable et de la préservation du patrimoine. Nous faisons appel aux organismes qui ont à coeur ces principes pour qu’ils se joignent à nous.

***

Ont signé ce texte: Micheline Cabana, Louis Dumont, Pierre Labelle, Jean-Claude Marsan, Michel Seymour et Daniel Turp, tous membres du Rassemblement pour la sauvegarde du 1420 boulevard Mont-Royal.

Projet de loi 47 sur l’aménagement du territoire – Des effets pervers pour le mont Royal? | Le Devoir.

  • jeudi 5 janvier 2012 21h55

    Des effets pervers? plutôt l’effet recherché !
    Une fois la « colonisation » de la montagne complétée, il sera impossible de revenir en arrière. Il s’agit ici d’un article important et fort pertinent. Après les assauts répétés de nos universités McGill et Montréal puis des hôpitaux universitaires; les pistes de randonnées se limiteront qu’à un simple tour du lac des Castors pour les autobus et les marchettes. Partout, d’Anticosti au Mt-Royal, nous avons un don pour saccager ce qui est beau et fragile au Québec !




Oil Is More Toxic Than We Thought, Study Finds | ThinkProgress

10 01 2012

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Gaz de schistes: Total persiste et signe

4 01 2012

Gaz de schistes: Total persiste et signe.

« LES DESMARAIS DE PLUS EN PLUS PRÉSENTS DANS LE GAZ DE SCHISTE

 

Total, qui est la sixième plus importante compagnie du monde, selon le magazine Fortune, a des intérêts dans trois projets majeurs dans les sables bitumineux albertains, Joslyn, Surmont et Northern Lights.

Le milliardaire canadien Paul Desmarais fils, de Power Corporation, contrôle avec son partenaire Albert Frère la société GBL (Groupe Bruxelles-Lambert), qui détient 3,9 % des actions de Total. GBL est le plus important actionnaire du géant pétrolier. »





Des bibliothèques convaincues « LE KIOSQUE MÉDIAS

1 01 2012

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